D’où les mecs seraient nos meilleurs alliés?

Sexisme obséquieux à la RTBF, incarné cette fois par Félix Radu. Dans sa chronique radio, il nous a dégommé en 5 minutes tout un bingo sexiste à lui tout seul. Ah oui, et ça parlait de féminisme.

D’abord j’ai eu la gerbe. Et puis j’ai vu les partages autour de moi, les commentaires kikou-lol-il-est-génial-ce-Félix, les likes, les cœurs, les félicitations. Puis je l’ai réécouté pour être bien sûre, et cette fois pas jusqu’au bout, parce qu’un ordinateur portable ça coûte cher, et un double-vitrage aussi, et que j’étais sur le point de jeter le premier dans le second.

Puis j’ai vu plein de meufs prendre la parole, magistralement. Mais voir tellement de femmes s’insurger, dénoncer, râler, expliquer, justifier, argumenter, et tellement de monde se pousser tout de même au portillon pour bien nous baver toute leur émotivité à l’écoute de cette chronique, toute confortable qu’elle est à donner l’illusion qu’on en est, qu’on fait partie de la lutte, qu’on est décidément si progressiste, tout en en branlant pas une, ça m’a achevée. Donc j’écris tout de même, pas pour la pédagogie, pas pour le plaisir de répéter, pas pour convaincre, moi ce qui me reste à sortir, c’est de la colère.

Puis j’ai eu ce vieux réflexe de compassion pour les dominants. Tu sais, ce réflexe qui te fait questionner ta propre colère, toute inondée que tu es de rappels qu’il faut protéger les hommes et leur égo. Le même à l’œuvre depuis qu’on est gamines. Le même qui, très jeune ado, choquée de recevoir ma première dick pic, a fait dire à ma pote « ah parait qu’il faut surtout rien lui dire parce que tu peux démolir l’estime d’un garçon en commentant son zizi ». OK, bah « merci » du coup ?

Le même mécanisme quand on te dit qu’en t’énervant, c’est toi le problème, parce qu’à cause de toi les hommes après n’osent plus prendre la parole. Bah tsais quoi si c’est pour dire ça, la prenez pas la parole, on se débrouille bien sans vos merdes. C’est quand au juste que vous comptez commencer à « essayer » en prenant en compte ce dont on a réellement besoin ? Des mecs qui nous disent qu’on a le droit de pas se faire attraper les seins en pleine rue en plein jour, on en a pas besoin. On sait ça. Alors dire « au moins il essaye », d’accord, va juste falloir m’expliquer ce qu’il essaye de faire au juste, c’est en tout cas pas d’être féministe. C’est donc parti mon kiki pour un délestage rageux. #YesAllMen.

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui j’aimerais parler d’une actualité qui m’a traversé la tête lorsque j’étais à Paris.

Mon petit Félix, le féminisme n’est pas une actu. C’est pas parce que tu t’es rendu compte du problème soudainement qu’il est apparu avec ton épiphanie. Ça fait longtemps qu’on nous dit ce qu’on doit porter. Et ça dépasse largement le cadre scolaire. Je comprends l’envie de rendre ton texte proche, concret, humain, et il était absolument possible de garder cet angle sans donner l’impression qu’un mec réinvente le féminisme dès qu’il décide de s’y intéresser. Ça fait des plombes qu’on est enragées, et engagées, et impatientes que vous dépassiez à votre tour le choc qui vous assaille dès que vous lisez un truc sexiste. Oui, sexisme, oui, tous les jours, oui, partout. Être surpris à répétition sans en tirer des conclusions n’aide personne, sauf le maintien dudit système. Merci donc pour cette belle contribution.

J’ai vu qu’on reprochait beaucoup aux jeunes filles, donc à mes petites sœurs, les vêtements qu’elles portaient lors des cours. Et donc j’ai eu envie de leur écrire une lettre depuis mon chez-moi en France.

La fatigue de voir des mecs qui se révèlent féministes parce qu’ils ont une sœur, j’te jure. Ou une mère. Ou une cousine. J’sais pas, merde, quand on vous parle du nombre de féminicides, de la violence conjugale, de la violence sexuelle, des difficultés d’accès à l’IVG, de la merde que représente souvent la contraception, des différences salariales, de l’insécurité dans l’espace public, j’sais pas, tant que ça vous touche pas personnellement, juste non quoi, c’est ça? Mais cet égocentrisme, ce manque d’empathie sauf pour son propre sang. D’autant que dans l’autre sens vous voulez pas entendre l’argument « Je ne suis pas misandre, j’ai un frère », donc bon. C’est dommage, c’était catchy.

Voilà euh… Petite sœur. J’entends à la radio, à la télé, qu’on s’agite sur ta tenue vestimentaire à l’école. Parait-il qu’il est impossible d’apprendre en étant distrait par tes seins, tes fesses, par tes jambes, enfin, les courbes et les formes qui font de toi ce que tu es. Une femme.

Hum, malaise. Mais aussi : euh pardon ? Nos courbes et nos formes font de nous des femmes ? Oui, je vous entends déjà bouder sur le fait qu’on sur-interprète, que c’est pas ça qu’il a voulu dire, OK si pour comprendre un texte (lu, pas improvisé, écrit), je dois me baser non pas sur ce qui est dit, mais sur ce qui aurait pu l’être, avouez que c’est pas une super nouvelle pour un mec dont le taf est d’écrire. Il a évidemment le droit de se tromper. Mais nous demander de comprendre ce qu’il a voulu dire en disant autre chose, on va peut-être éviter de le prendre trop pour un con, d’accord ?

Donc : nos seins, nos fesses, nos jambes, nos courbes, nos formes, font de nous des femmes. Super nouvelle. Si je fais du 70A, je peux quand même prétendre au titre ou c’est mort ? Et plus largement : est-ce qu’on peut, s’il vous plaît bien, deux secondes, particulièrement quand vous voulez vous faire mousser en jouant au féminisme, arrêter de nous asséner qu’être une femme passe par des attributs physiques ? On peut lâcher le corps des meufs, genre DEUX SECONDES ?

Peut-être serait-il temps de rappeler à ces gens-là qu’avant d’être un objet sexuel, c’est ton corps.

Je sais pas, un petit « plutôt que » au lieu d’un « avant de » ? Non, virer totalement l’idée que notre corps n’est pas un objet sexuel, ni avant, ni après être un corps, c’était trop radical pour toi ?

Tu es née comme ça. Tu n’as pas décidé d’avoir de la poitrine et des hanches.

Tant de catastrophes en si peu de mots. Première chose, les meufs sans seins et sans hanches sont aussi harcelées, sexualisées, sommées de virer leur crop-top, parce que tu sais quoi ? Le problème, c’est toujours pas notre corps. C’est le patriarcat. Mais j’imagine qu’avec les guillemets que tu lui fous plus loin, c’est pas encore bien bien ancré cette idée-là.

Deuxième chose, je l’avais pas vu venir le petit appel à la Nature en forme de tacle transphobe. Si on est nées comme ça, alors on mérite pas le harcèlement. En revanche, si on a choisi d’avoir un cul et des seins, là c’est bon, on a ce qu’on mérite ? « C’est pas sa faute, elle est née comme ça » ou comment réitérer une petite injonction contradictoire au passage : ayez des seins les meufs, c’est ça qui fait que vous êtes des femmes. Par contre si vous en avez et que c’est un choix (du rembourrage de soutif à la chirurgie esthétique), faut pas venir vous plaindre hein…

Et s’il n’est pas « républicain » d’être à l’aise dans ses pompes, de mettre en valeur le peu que la nature a bien voulu nous donner,

Je rappelle pour celleux du fond qui auraient pas bien entendu : tant que c’est la Nature, c’est bon. Et puis le crop-top et les minijupes c’est d’office pour nous mettre en valeur, c’est pas plus compliqué que ça visiblement. Il remonte à quand ton dernier crop-top, Félix ? On en parle des façons dont les filles et les femmes sont encouragées à se « mettre en valeur » ? Mouais, je me disais bien, on va plutôt rester sur un discours individuel, questionner le système ça fait trop mal à la tête.

Comprends-moi bien : je suis la première à me sentir méga biche en minijupe. Ce qui ne m’empêche pas de réfléchir sur les raisons qui mènent à cela. Et si je peux me permettre de pointer une idée fausse grosse comme un égo masculin : « être à l’aise dans ses pompes » et « se mettre en valeur » sont très rarement des synonymes pour les meufs en monde patriarcal.  

S’il n’est pas républicain d’avoir des goûts, des couleurs, d’avoir chaud en été, enfin s’il n’est pas républicain d’être une femme, et bien je la refuse avec toi, petite sœur. Je ne veux pas de cette société-là.

Mais quelle, mec, tu en profites absolument chaque jour de cette société que tout d’un coup tu trouves caca-boudin. « Je la refuse avec toi », dit le mec blanc dont la parole est d’avance légitime et rémunérée. « Je ne veux pas de cette société-là » dit le mec qui ne peut se permettre de tenir des propos aussi paresseux que parce que cette société-là le lui permet.  

Il est impossible d’enseigner à l’école distrait par un décolleté, cependant il est possible d’apprendre dans un monde empli de panneaux, de corps dénudés, de publicités chosifiant la femme et la beauté pour vendre du parfum, du dentifrice, des biscuits.

Ce rapprochement « la femme et la beauté ». Va quand même falloir m’expliquer d’où dès qu’on cause des mecs, on a droit à un #NotAllMen parce qu’on généralise trop, mais que dès qu’on parle des femmes, on devient « la femme ». Mec, tu nous demandes de pas généraliser et dans l’autre sens on n’a même pas droit à un pluriel quoi. Et sur le fait de lier femme et beauté, je te renvoie à mes commentaires précédents, aux autrices féministes et, en dernier recours, à ta probable volonté de pas passer pour le plus jeune des boomers.  

Il est possible d’éduquer dans un monde où les femmes touchent en moyenne 18% de moins que les hommes. 18% c’est pas beaucoup. Pour te dire sur une main ça donne plus ou moins un majeur.

Vous allez dire que je chipote, mais un mec qui lève son majeur, c’est tout un imaginaire patriarcal en soi. Je vous laisse aller vous renseigner sur la signification du doigt d’honneur, et puis tant que vous y êtes poussez jusqu’à vous abonner à cestquoicetteinsulte sur Insta. Tsais histoire de pas insulter les femmes en pleine chronique « féministe » (tu vois moi aussi j’aime bien les guillemets finalement).

Petite sœur, étant ton grand frère, j’ai bien peu de conseils à te donner. J’ignore ce que c’est d’être une femme aujourd’hui.

Tu la sens arriver la salve de conseils qu’il va lui donner ?

Cependant je sais ce que est être un homme de nos jours, et c’est sur quoi je vais m’attarder.

Le tonnerre gronde, la terre tremble, ça va péter.

Tu aurais raison d’être en colère, petite sœur. Moi aussi, je suis révolté, ce qui se passe est inadmissible. Et c’est une honte que toi et moi nous en soyons encore ici à en parler.

Haha y’a qu’un mec pour parler seul à la radio, en format épistolaire, et appeler ça une discussion, j’adore.

Dans ce long combat que tu vas devoir mener,

Ah oui parce que je suis OK pour qu’on en discute tout seul, mais pour le combat pfff, flemme, non ?

résiste. Je t’en prie, résiste à l’appel des généralités.

Et là les meufs sentent un nœud se former dans leurs boyaux. Le fameux, le constant, le systématique, « pas de généralités ». Tout en parlant de « la femme ». Non, non, rien, c’est bien, continue.

Non. Non, les hommes ne sont pas tes ennemis.

Ah ouais ? Gender studies 101, chaton. Les hommes ne sont pas nos ennemis. Tu sais c’est qui l’ennemi ? Le patriarcat. Le système qui nous organise. Et tu sais qui bénéficie du système ? Les hommes dis donc. Et tu sais ce que ce système vous autorise, par exemple ? Harceler pépouze. Gagner plus de sous. Partir légitime. Parler plus. Prendre littéralement plus de place. Nous violenter impunément. Vivre dans un monde organisé pour vous, et pour que cette domination se perpétue.

Donc on a quelques raisons d’être tendax, tu vois. Surtout quand vous vous attribuez notre cause pour faire semblant de vous départir de vos privilèges le temps d’une chronique, par exemple. Tu peux pas décider tout seul que t’es du côté des femmes et autres populations minorisées, tout en conservant tes privilèges. Et tes privilèges, ils vont nulle part. Donc c’est bien gentil de nous rappeler que vous n’êtes pas nos ennemis, mais franchement avec des alliés comme ça, qui a besoin d’ennemis, sérieux. 

Non, le violeur ce n’est pas nous, non.

Écoute, factuellement, si, c’est vous. D’abord de façon très littérale : tu n’as pas idée (et ceci n’est pas une excuse, c’est un constat atterré) du nombre de viols qui ne ressemblent pas à ta perception du viol. Je vais pas te citer la foule d’exemples que moi et les femmes qui lisent ceci pourraient te crier. De nouveau, éduque-toi. Donc si, c’est vous.

Et puis systémiquement, c’est vous aussi. Comme tu t’apprêtes à le dire, la quasi-totalité des viols sont commis par des hommes. Et tu sais à quelle catégorie tu appartiens, dans le système dont je te parlais ? Allez, je te laisse trouver tout seul. On vous demande pas de vous excuser pour les autres, ni de vous excuser d’être des mecs. On vous demande en tout cas de fermer votre gueule quand c’est pour dire que vous pas.

D’abord parce que c’est souvent faux (que tu t’en rendes compte ou pas, que la meuf t’ait prévenu ou pas. Je sais, c’est dur comme réalité, pour nous aussi bichon), ensuite parce que ça n’apporte, mais RIEN, au débat. Ça fait avancer exactement rien du tout, tes petits efforts essoufflés de nous faire croire que tu serais le seul être humain à avoir compris comment t’extraire du système patriarcal.

Non, être une femme ne fait pas de toi une victime et être un homme ne fait pas de moi un agresseur.

Je te renvoie à mon commentaire précédent : en système patriarcal (oui je vais le prononcer suffisamment pour conjurer tes guillemets), les femmes sont dominées, les hommes sont dominants. Je te parle de système, je m’en fous que tu connaisses une meuf qui rit aux blagues sexistes. Je te dis que la société est organisée de façon à ce que je rencontre plus d’obstacles que toi. Et encore, je suis blanche comme toi. Mais je vais pas te lancer sur l’intersectionnalité, après tu vas te sentir obligé de faire une chronique dessus et tout.

Par ailleurs, d’où tu te permets d’utiliser le terme « victime » comme si c’était un truc honteux ? Je te l’apprends, je sais, mais si t’écoutais les féministes, tu saurais qu’on discute aussi de ça. Se dire victime ou pas. Y trouver de la puissance ou pas. Éduque-toi.

La quasi totalité des viols sont commis par des hommes. C’est important de le souligner.

Afin de ne plus jamais devoir en parler.

Mais la quasi-totalité des hommes n’ont jamais levé la main sur personne.

Et ? Le rapport stp ? D’abord, c’est intéressant d’apprendre que c’est là que toi, tu mets personnellement la barre. Lever la main sur une femme (euphémisme s’il en est), c’est là qu’on commence à être un mec pas bien. La foule d’autres privilèges dont tu disposes est donc conservée bien au chaud. Ensuite, je te renvoie à nouveau à ta perception du viol qui, décidément, te fait dire pas mal de conneries, en plus de perpétuer des stéréotypes dangereux. 

Le féminisme ne doit plus être un combat de femmes pour les femmes. Il l’a été longtemps, mais il ne doit plus.

Ah euh ministère des raisons d’être du féminisme ici.

Il est temps que ce soit un combat de femmes et d’hommes pour l’humanité.

AAAAND WE HAVE A WINNEEEER. Franchement le combo #NotAllMen/Mansplaining, on est sur du bon gros niveau d’ignorance, pour quelqu’un qui a décidé de nous aider. Ça ne me semble pourtant pas être le truc le plus compliqué : tu veux en savoir plus sur l’Histoire ? Tu lis des historien·nes. Tu veux en savoir plus sur le féminisme ? Tu lis des féministes. C’est fou quand même cette histoire de redéfinir soi-même les objectifs d’un combat dont tu dis toi-même que tu ne fais pas partie.

Pour moi le féminisme, c’est de l’humanisme qui réalise que même les bases ne sont pas respectées.

Mais on s’en fouuuut de ta définition. Et sinon on demanderait pas aux féministes ce que c’est le féminisme ? Tu crois que c’est un hobby, qu’il y a pas d’expertise, ou juste tu t’en fous et tu fais ça avec tout ? Genre « pour moi un pain au chocolat, c’est un saucisson en robe de soirée », mais wtf dude, de quoi, tu, parles ? Avoue c’est le bordel si tu te mets à tout redéfinir toi-même, tu penses pas que les féministes elles ont taffé là-dessus, et elles ont une assez bonne idée de la direction à prendre ? Tu crois qu’on passe juste notre temps à pas s’épiler, ou c’est quoi ?

Et exclure les hommes de cette lutte,

ouin-ouin atomique dans 3… 2… 1…

c’est vous priver de votre meilleur allié.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHAHAHAHA. Hahaha mais cette audaaaaace, cette audace masculine, l’audace du privilège, ça me laisse toujours pantoise. Donc le mec qui en fout pas une, ne s’est visiblement pas informé (et va pas aller remettre la responsabilité sur celles qui t’ont relu, on te voit arriver à des km), nous explique qu’on a rien compris au féminisme et qu’on doit s’y prendre autrement, se colle sans sourciller l’étiquette de best allié du monde. Attends, si ça c’est pas une preuve que vous êtes juste biberonnés à vous sentir compétents d’emblée sur tout et n’importe quoi.

L’ennemi, puisqu’il faut le nommer, c’est la bêtise. C’est la violence, c’est le silence.

Oui ça on avait vu que le silence c’est pas trop trop le truc que tu vas valoriser quoi. On part plutôt sur un modèle « dis tout ce qui te passe par la tête » si j’ai bien tout compris.

C’est l’ancien monde, le « patriarcat ».

Vas-y, on sonde : qui s’est repassé le moment en disant « il a mis des fucking guillemets là où j’ai rêvé ? » et puis a dit autour de soi à voix plus haute « Il a mis des fucking guillemets! ». Meilleur allié, change rien.

C’est la peur, le manque d’estime, c’est l’irrespect

Qui existent, comme chacun sait, de façon transcendantale, désincarnée, flânant calmement jusqu’à trouver une victime (oups pardon, on peut plus dire victime), mais ne s’inscrivant nullement dans les actions, comportements, paroles d’humains sensés.

Et ça, ça n’a pas de sexe, ça n’a pas d’âge, ça n’a pas de nationalité.

Mais non, comme c’est pratique.

En ce moment, beaucoup d’hommes sont idiots.

Même si la bêtise n’a pas de sexe, tu vois, c’est une question de moment. Un moment de quelques siècles, oui, bah, jsais pas, un moment quoi.

Hélas. Si tu savais comme je suis désolé, et comme j’ai honte parfois. Mais que cette bêtise criarde

j’avais jamais vu cette orthographe pour « culture du viol »… C’est de l’inclusif ou bien ?

ne t’empêche jamais d’apprécier un compliment,

« T’es bonne ! Tu suces ? Hé c’est un compliment hein, salope va » et surtout quand on te dit dans la rue que t’es plus jolie quand tu souris, essaye de bien bien apprécier, d’accord ? Mais oui, enjoy !

qu’on t’ouvre la porte, qu’on t’invite à dîner, que parfois on t’appelle « mademoiselle ». C’est joli « mademoiselle » quand c’est dit avec amour,

T’as bien compris ? Tu continues à nous laisser te traiter comme la fragilité incarnée, comme des bons dominants, et tu fermes ta gueule parce que c’est fait avec amour, tu comprends ?

que parfois t’aies même envie de dire « non » pour dire « oui », ou de dire « oui » pour dire « non »

Là je… Je sais pas. Je suis d’une naïveté confondante, j’ai cru que ça, c’était globalement compréhensible. Mais : non.  Ça va la validation du viol ? Mais mec, on bosse comme des acharnées à faire comprendre que « non », c’est non ; « peut-être » c’est non, « zzzz » c’est non, « pas sure » c’est non, on se fait chier à vous faire des métaphores à base de thé, et toi tu re-débarques comme un bienheureux sur une chaîne publique écoutée par plein de monde pour tout foutre en l’air avec un « nan mais, en fait, non parfois ça veut dire oui, et oui ça veut dire non ». Mais mec, t’as vu ça où que ça allait passer, ça ? T’as vu ça où que c’est là-dedans qu’une meuf va trouver de la force, de la puissance, dans un « non ça veut dire oui » ? Je suis enragée de cette phrase.

Ne laisse jamais quelques abrutis incapables d’entendre quand « non », c’est « non », te retirer la richesse des jeux amoureux.

Quelques abrutis incapables, tu veux dire, la quasi-totalité d’hommes qui violent ? Mais oui, super conseil ça dis donc, et puis souligne bien que c’est la responsabilité de la meuf hein, de surtout pas se laisser impressionner par les violeurs, enfin, « les abrutis », pardon.

Nous ne sommes pas égaux. D’accord ? Ni les hommes et les femmes, ni les hommes et les hommes, ni les femmes et les femmes.

dit le mec blanc dans sa petite chemise de lin qui a voix au chapitre sur la radio nationale… SANS FUCKING BLAGUE.

Nous sommes tous incroyablement, et terriblement différents. Il y a des forts, des grandes, des sévères, des douces, des petits, des fragiles, des violentes, des peureux, des viriles, et des féminins. Et c’est ça qui est beau. Et c’est ça qui donne au monde ses reliefs et ses couleurs.

Ça a l’air de te faire très plaisir cette énumération des différences entre nous, donc je m’en voudrais presque de te casser dans ton élan, mais de nouveau : tu mélanges tout, de quoi tu causes ? On vit dans un système inégal, qui répartit les richesses et le pouvoir différemment entre hommes et femmes, qui crée une culture du viol dont tu viens de parler, mais tout va bien parce que y’en a qui sont grandes ? Je sais pas si c’était possible de dépolitiser plus que ça le combat féministe. Well fucking done.

Par contre, il est impératif que tous ces êtres imparfaits et différents aient dès la naissance les mêmes droits, les mêmes chances et les mêmes armes pour mener sa vie comme ils l’entendent, comme elles l’entendent.

Trouve-moi un mec qui est pas d’accord avec ça. Et si tu penses aux masculinistes, bah oui, regarde jusqu’où tu dois chercher, dans quel extrême tu dois te vautrer pour trouver quelqu’un qui va te contredire là-dessus.

Porter un vêtement ne devrait jamais être source de peur et de jugement. Tu as le droit, petite sœur, de rentrer chez toi le soir à pied. De prendre le métro sans qu’on te touche, ou te siffle. Qu’on te paie pour ton travail.

Oh waouw, OK. On continue sur ce mode là, donc. J’adore comme les mecs sont ultra féministes dès qu’il s’agit de dire des trucs consensuels. Je dis pas que je suis pas d’accord : oui, évidemment qu’on devrait avoir le droit de, oui, merci. Mais sérieux, les voix qui disent le contraire, faut les chercher hein. C’est globalement admis que oui, les femmes devraient avoir le droit de. En fait tu te démarques pas en disant ça, tu vois? Ce qui est chouette avec ce discours, c’est que tu gagnes des points sans t’engager à rien.

Ce qui reste dans le chemin, c’est vos actes, c’est l’impunité, c’est l’aménagement de l’espace public, c’est la socialisation genrée, c’est le travail reproductif, gratuit et invisible, c’est les discours médiatiques (dont celui-ci). Ce genre de discours consensuels ne sert qu’à ça : ajouter du bruit au consensus. Il n’apporte rien, il ne dit rien qui n’est pas déjà admis. Vous vous sentez pousser des ailes en tenant des propos pareils, sérieusement ? Vous pensez que ça fait de vous des féministes de nous taper une envolée lyrique sur ce que vous trouvez que nos droits devraient être ?

Vos mots on les connait par cœur et on est passées à autre chose depuis longtemps. On sait très bien ce qu’ils devraient être, tellement qu’on en a fait un mouvement politique massif, qu’on théorise là-dessus tous les jours, qu’on descend dans la rue, qu’on écrit, qu’on gueule, qu’on solutionne, qu’on tente, qu’on pense. Vous réalisez le décalage, quand vous arrivez avec un sourire béat à nous lister ce que vous, vous voulez bien nous concéder ?

Lisez les féministes, elles ont plein d’idées. Faites un peu violence à vos égos ampoulés et ouvrez un fucking livre. Écrit par une féministe. Éduquez-vous. Éduquez vos garçons. Arrêtez de bouder comme des gosses sur les féministes sérieux, on fait le taf. On a une piste d’atterrissage d’avance sur vous, et vous persistez à nous ignorer en pensant avoir inventé la poudre dès qu’il vous vient l’originale envie de nous penser vos égales.

Qu’on t’estime pour tes qualités, qu’on t’aime pour ce que tu es, qu’on te laisse être ce que tu voudras. Alors porte ce que tu veux porter, petite sœur, et emmerde les gens que ça dérange.

Ah mais oui parce qu’en fait on n’avait pas bien compris la stratégie : il suffit de les emmerder, ces gens-là. Tsais, on te traite de chienne quand tu marches, mais toi, si tu te laisses démonter, bah c’est eux qui gagnent, tu comprends ?

Mais voilà… je recommence avec mes conseils de grand frère paternaliste à te dire et me donner mon avis.

Ah bah si tiens, y’a une phrase qui tient fort bien la route.

Alors qu’au fond c’est toi, c’est toi petite sœur qui va grandir dans ce monde, et qui va devoir affronter tout ça, tous les jours, au quotidien.

Chacun sa merde, et comme moi, je n’ai absolument rien à voir avec cette situation, c’est pas moi, c’est les autres, que veux-tu ? Par contre, bonne chance hein.

D’ailleurs certainement qu’avec le temps mon discours va te paraître bien bête et un peu maladroit.

Je veux bien qu’on s’attarde un peu sur cette histoire de maladresse. Est maladroit « qui n’est pas adroit; qui manque d’adresse, d’habileté », dans son activité matérielle, intellectuelle ou son comportement. Et on est OK avec ça ?

La maladresse est brandie avec une fréquence incroyable pour justifier des propos ou actes sexistes, comme une raison pour expliquer l’insondable je-m’en-foutisme des mecs quand il s’agit de tenir des propos cohérents sur le féminisme. Roméo Elvis a été maladroit. Les flics qui prennent nos plaintes sont maladroits. Félix est maladroit.

Non seulement c’est un bien faible mot pour désigner l’étendue de votre ignorance complaisante, mais vous présentez ça par ailleurs comme un état, comme une constante. Quelqu’un·e qui casserait un verre dès qu’il « vous aide à faire la vaisselle », au bout d’un moment sa maladresse vous donnerait envie de lui en foutre une, non ? Mais là non, les mecs essayent, et leur maladresse est cute. Et les féministes sont chiantes de répondre « attends mais on en est toujours là ? Nan mais tsais quoi, reviens quand t’as appris à tenir un verre correctement ».

À ce moment-là ce sera à toi de m’apprendre comment me battre auprès de toi.

Euh ouais parce que bon, je vais quand même pas ouvrir Google tout seul, je sais même pas quoi taper. Pi j’ai des messages à délivrer moi ici, j’suis busy-busy au boulot, j’te raconte même pas. Toi c’est ton oppression, donc bon, j’sais pas, file-moi tes résumés.

Apprends-moi à trouver ma place dans ton combat.

Comme meilleur allié, on pouvait pas rêver mieux. Faut donc tout vous livrer sur un plateau quoi.

En attendant, comme disait Louis Aragon, féministe d’avant-garde dans Le fou d’Elsa : « L’avenir de l’homme est la femme. Elle est la couleur de son âme, elle est sa rumeur et son bruit. Et sans elle, il n’est qu’un blasphème ».

Attends le mec nous cite UN auteur, UN « féministe », et c’est un fucking mec blanc. Moi je dis: slow clap.

J’espère que ma chemise n’aura pas trop distrait ceux qui m’écoutent,

Petite blagounette sur le fait que haha, z’avez vu, quand c’est un mec ça passe crème. Oui, je sais que t’as cru que c’était de la provoc’, que c’était de la dénonciation, que dis-je, un positionnement militant pour bien mettre face à leur connerie les mecs qui pensent comme ça. C’est oublier l’inconséquence totale de ce genre de retournement, c’est dire : les normes qui s’appliquent à vous ne s’appliquent pas à moi, et je suis prêt à fustiger ceux qui vous les imposent. Donc il y a eux, et il y a vous, et moi je suis en-dehors. Tout ceci ne me concerne pas. Mais je veux bien arbitrer si jamais.

Et que ces vers parviendront à ceux qui les ont oubliés.

Mais oui, petit rafraîchissement de mémoire. Ah t’avais jamais lu Aragon, toi ? Ho bah d’accoooord, va falloir se refaire une p’tite culture hein.

Je t’embrasse, Félix.

Bon du coup je vais me permettre de pas t’embrasser. Et oui, je sais, « t’as cru bien faire ». Oui, « ça partait d’une bonne intention ». Mais vos bonnes intentions, perso, je sais plus quoi en faire. Elles frôlent le sol et oublient de se nourrir. Je me fous, en fait, de vos intentions. J’en peux plus des pseudo-féministes. J’en peux plus de vous entendre vous faire mousser sur notre dos.

Si vous saviez l’exigence qu’on s’impose à nous-mêmes, et entre nous, quand on parle de féminisme. Si vous saviez la curiosité quasi-obligatoire qui nous pousse à comprendre notre propre oppression. Si vous saviez le feu qui nous prend au bide quand on lit une meuf qui raconte ce qu’on vit. Vos intentions devraient être une étape préliminaire, mais vous les enfourchez pour votre entrée en grandes pompes dans le monde du féminisme, dont vous ne savez rien.

Ça passe très mal, l’idée que les hommes ne peuvent pas se dire féministes, je sais. Et pourtant, si vous aviez la moindre idée de ce qu’on sue pour maîtriser tout ça. Du nombre de meufs qui sentent que ça leur parle, mais qui n’osent même pas s’attribuer le terme, car elles s’estiment « pas prêtes ». Du nombre de mecs qui se sentent extrêmement prêts, mais qui imaginent que le travail se fait tout seul, en papotant. Ou qui ne prennent jamais la parole quand il le faut. Ou qui prennent toujours la parole quand ils devraient se taire. Ou qui estiment que les féministes leur doivent du temps, de l’énergie, de la pédagogie, en échange de leur carte de parti. Soyez humbles pour changer, éduquez-vous, questionnez-vous, ouvrez les yeux sur le système et votre place dans celui-ci, sur les merdes que avez fait vivre vous-mêmes, par arrogance et par ignorance.

Éduquez-vous, éduquez vos garçons, vos frères. Entourez-vous de gens qui ne vous ressemblent pas. Et de grâce, fermez vos gueules tant que c’est pas pour dire un truc constructif. Arrêtez de dire que faire à vos sœurs. Vous savez c’est qui, les meilleures alliées de vos soeurs? C’est les féministes.

Pour me soutenir avec tes sous, des fois que tu trouverais ça bon: welcome to mon Tipeee (merciii!)

71 réflexions sur “D’où les mecs seraient nos meilleurs alliés?

  1. Vos deux textes frisent la médiocrité, Félix Radu joue la carte de « je vais chialer, tellement je me sens proche de vous mes copines » et de ton coté, putain mais, la débâcle sectaire, nianianianiah, on est enragés, #yesallmen
    tu brasses du vent autant que lui, marre de ce féminisme 2.0 à la con rempli de hashtag, d’expression internet qui veulent rien dire. Arrêtez de vivre à travers votre genre, ou votre sexualité. Faites vos vies, construisez vous loin des écrans, de vos smartphones, et de vos Instagram à la con. Et surtout soyez heureu(x).ses. bises

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  2. Mouais. Le texte d’origine est certes horripilant de condescendance, on est d’accord, mais je suis d’accord avec certain(e)s plus haut, le ton de la réponse n’est pas davantage glorieux, ou c’est juste moi et mon sale jugement masculin ? Opinion mitigée en même temps, parce que par exemple les Suffragettes aussi étaient dans la provoc et l’outrance plutôt que dans l’argumentation polie et patiente, avec les résultats qu’on connaît.

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  3. Salut, en tant que jeune homme qui a d’abord perçu positivement la chronique de M. Radu, je tenais à vous remercier pour cette critique qui me fait me questionner sur beaucoup de plans.
    Je partage ça avec ma famille, et leçon retenue, si je dois reparler de féminisme, j’irais me renseigner proprement avant !

    Donc voilà, même si ce commentaire sera sûrement noyé dans la masse, je voulais dire que malgré le malaise que certaines possibilités laissées entrevues par cet article provoque chez moi, je pense qu’il est temps de réfléchir un peu plus sur ce que je peux faire et me renseigner mieux que un sujet que j’ai longtemps cru défendre alors que je me rends compte avoir essentiellement enfoncé des portes ouvertes jusqu’à présent.

    Breffffff, je ne sais eft pas comment le dire mais juste merci pour cette porte vers une réflexion plus approfondie.

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  4. Merci merci merci !!
    Ça m’a tellement gavé cette lettre.
    J’aurais jamais pu trouver les mots pour dire les pour quoi
    Merci de ce travail d’écriture très précis
    Ça donne beaucoup de clés
    Ça fait du bien de lire cette colère merci beaucoup
    À la chasse aux collabos qui se prennent pour des alliés !
    (pour ma part cette chasse commence par l’intérieur, je me garderai bien de donner des leçons aux autres, j’ai bien assez à faire avec moi-même pour le moment !)

    « Si vous saviez le feu qui nous prend au bide quand on lit une meuf qui raconte ce qu’on vit. »
    Je crois que Loulou Robert a su me faire sentir ça avec ZONE GRISE.

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  5. Merci.
    Je me suis pris ce texte dans la gueule en première lecture. Parce que, oui en entendent la chronique radio j,avais trouvé ça « pas trop mal ». Pas fan du ton faussement larmoyant mais séduit par le texte.
    Alors à lire votre colère, je l’ai prise à mon encontre. Malgré cette sensation d’agression, certains de vos arguments avaient fait mouche. J’étais secoué. Parce que #yesAllMen.
    J’ai relu, plus attentivement, en faisant abstraction de la colère. Alors je comprends alors d’où elle vient cette colère. Et je peux continuer à me déconstruire.
    Alors merci.
    Quand on veut avancer et qu’on est empêtré dans ses certitudes, c’est parfois nécessaire d’être secoué.

    Un allié.

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  6. Merci, tout simplement.

    Et un mot pour les personnes qui demandent à l’auteure de se « calmer » : si le ton direct employé par l’auteure ne vous plait pas, c’est votre droit mais n’attribuez pas à l’auteure des caractéristiques erronées (p.ex.la frustration) car son article vous a heurté. Oui ce texte peut heurter car il expose de manière nue des réalités que bon nombre de femmes vivent dans un système inégal et remet en question toute la société. A chacun.e de réfléchir à son propre positionnement et à contribuer à une société plus juste, en s’informant, en écoutant, en dialoguant, en utilisant ses émotions au service des autres (comme l’auteure le fait, elle nous éclaire sur un phénomène récurrent de façon magistrale) et en arrêtant de dénigrer les autres.

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  7. J’étais très mal alaise quand j’ai étendu la chronique, je trouvais certains passages dérangeant et l’ensemble me laissait perplexe sans savoir vraiment mettre le doigt sur ce qui me gênait. Merci d’avoir mis des mots sur mon ressenti ! Et fuck le patriarchat ! 👊

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  8. Merci, merci, MERCI pour votre article !!!!! Il permet de sortir votre colère mais aussi la mienne !! Avec tant d’oppressions, d’injustices, d’insécurité, comment ne pas ressentir cette rage !!
    Pour ceux qui ne sont pas d’accord sur le fond, vous ne vous rendez absolument pas compte de vos propres privilèges et de ce fait, n’aidez en rien la cause des femmes ! Parce que si c’était le cas, que faites-vous concrètement ?? À part critiquer celles qui parlent de ce qu’elles vivent (ça va, elles vous paraissent capables de le faire ??).
    Et sur la forme, merde, on a le droit d’être énervée de devoir être douce, polie, sourire, être au service des hommes pour que ces pauvres chéris comprennent… En sont-ils à ce point incapables? Je ne pense pas !
    Et tant mieux pour les personnes qui ont encore les ressources de mettre les formes, vous avez de la chance et je vous envie mais si on pouvait déjà être empathique avec les femmes qui racontent leurs combats et leur souffrance si souvent niés plutôt que de compatir avec un mec qui a, lui, plein de privilèges, une audience, n’a pas du tout bossé son sujet et en plus et a été payé pour…

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  9. Autant sur le fond je suis la plupart du temps temps d’accord. Autant j’ai beaucoup de mal avec l’agressivité du texte. La violence n’est et ne sera jamais une réponse adaptée, je trouve que vous vous décrédibilisez et c’est en soi très dommage car vos propos sont justes (à part la partie sur Aragon qui est de mon point de vue d’une mauvaise foi affligeante).

    Au final de part cette agressivité vous lui donnez juste raison en fait. Oui il y a de la colère, oui elle est légitime, mais s’y abandonner c’est céder. J’aurais pu partager ce texte s’il n’avait pas été aussi agressif, j’aurais même pu le défendre, mais je refuse d’utiliser les même arme que les anti-féministe.

    Je pense que poser à plat les choses, rester calme (je ne dis pas que c’est facile, je la comprends et la ressent cette colère), fera plus simplement passer le message. Au final ce texte va juste conforter les crétins dans leur vision des « féminazi » et je trouve ça juste triste.

    J’espère que vous ne prendrez pas mal mes propos, je comprends la forme mais n’y adhère juste pas.

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    1. Merci pour cet article. Quand j’ai entendu la chronique des plusieurs phrases m’ont fait grincer des dents et j’ai eu envie de fraquasser mon ordi en voyant toutes les personnes qui l’ont repartagée en mode « c’est trop beau » « j’ai les larmes aux yeux ». Moi c’est pas les larmes aux yeux que j’ai eu mais la nausée.

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    2. Non mais la violence se sont toutes les femmes qui sont chaque année tuées par des hommes, ce n’est pas ce texte !!! Faut arrêter là, on parle de femmes qui sont mortes donc un homme peut quand même accepter la saine colère d’une femme qui écrit un texte. Et arrêtons de confondre colère et agressivité.

      Quand Despentes écrit King Kong théorie c’est bourré de colère et on ne lui reproche pas ?
      Quand Renni Edo Lodge écrit Le racisme est un problème de blancs, c’est bourré de colère et on ne lui reproche pas ?
      Etc. Et ces livres aident tellement à vivre et à changer.

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    3. Je ne sais pas si tu t’en rends compte, mais ton discours est culpabilisant. Ça fait sacrément mal de l’entendre de la part d’une alliée.
      Une chronique comme celle de Félix, ça met en colère, ça blesse, ça désespère, ça déprime.
      Faut que ça sorte. Ce texte fait du bien à lire et a dû faire beaucoup de bien à la personne qui l’a écrite.
      En fait, ça me fait vite penser aux violences policières, légitimées par la violences de manifestants, qui n’est qu’une réaction aux violences systémiques. Et évidemment, on va toujours dire dans les médias « c’est les manifestants les méchants, regardez, ils sont violents » et légitimer celle des CRS.
      Ici, la première violence, c’est celle de Félix. Forcément, ça engendre des réactions violentes, comme celle ici. Venir remettre en question la légitimité de cette deuxième violence, c’est une troisième violence.
      Je ne te ferai pas l’affront de te comparer à une CRS, ce n’est pas du tout mon propos. La comparaison que je fais, c’est la démarche de venir remettre en question la légitimité de la deuxième violence, et ça, c’est légitimer la première violence, sans le vouloir.
      Si la forme ne te plaît pas, rien ne t’empêche d’ignorer ce texte et de partager d’autres réactions dont la forme te convient. Peut-être préfèreras-tu celle de Camille et Justine*.
      Mais ne vient pas dire à la personne qui a écrit ce texte qu’elle a tord d’exprimer sa colère comme ça lui vient. La violence de ce texte ne t’est pas destiné, elle n’est pas violente envers toi, qui est d’accord dans le fond. Elle est destinée aux personne qui l’ont provoquée.
      Les crétins qui traitent les femmes de féminazies, ils traitent n’importe quelles féministe de féminazie ou d’hystérique. Ce n’est pas tout qui entretenons le terme, ce sont ces crétins. Notre comportement n’y changera rien.
      Aussi, n’oublions pas une chose : on ne peut pas toujours avoir des réactions « parfaites ».
      La plupart du temps, on a la force de faire preuve de pédagogie et de calme. Mais on a toustes nos limites et des fois c’est trop. On réagit comme on peut, on réagit comme on a besoin. Si les autres ne sont pas capables de comprendre ça, ce n’est pas de notre responsabilité, ce n’est pas à nous de se remettre en question.
      * https://www.instagram.com/p/CGFlQALoTOv/?fbclid=IwAR3ZHJSRmv3pVNBOa2oXMITD29nNAG9GGmpukjDr7t7XKoXCr_8j8qNOuK4

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    1. Aux femmes qui partagent ma colère, pour exprimer ensemble notre colère. Je précise dès l’intro que mon but n’est pas pédagogique (même si on me demande tout de même d’exprimer ma colère sans colère, et de façon pédagogique, allez comprendre)

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    1. Moi je pense que ce n’est pas un comédien, qu’il était sincère. Sincèrement ignorant, sincèrement déplacé, sincèrement homme cis hétéro blanc bourgeois.

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    2. Il est toujours super ému quand il lit ses textes à la radio, en fait… Alors est-ce un jeu? Je n’en sais rien.
      Par contre que son billet était complètement à côté de la plaque, ça oui, je trouve aussi

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  10. Merci pour ce texte, je n’avais pas du tout interpréter sa chronique de cette manière mais je me dis maintenant que j’ai été un peu bête. Est-ce que vous pensez un jour créer une liste de bonnes sources pour se renseigner et s’informer ? Vous l’avez peut-être déjà mis dans un autre comm mais y en a vmt bcp à lire 🙂

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      1. Amen! Cette liste!

        Je sais que ça vous saoule de devoir refaire une éducation sur un sujet qui devrait être limpide. L’exemple de la vaisselle est tellement bien choisi qu’il m’a vraiment fait éclater de rire. Et puis plein d’allusions et de métaphores qui aident à comprendre au final. Et même si tu ne voulais pas l’être de facto, ce texte est, par son ironie et ses invectives, « c’est là que ça grince, mais je vais pas m’emmerder à aller huiler à ta place gros, je devrais même pas avoir à te le dire ». Et donc ça reste ludique.

        On est nés le cul dans le beurre, et bien honnêtement, c’est d’une thérapie de choc dont on a besoin, mais aussi de guidance, même si ce n’est pas votre fucking job de nous éduquer. Et en écrivant ça, je ne demande pas qu’on vienne me lire des pages à mon chevet, mais bien d’avoir des pistes. Que je vais m’empresser d’aller commander plic ploc pour faire avancer le schmilblick.

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  11. Il a peut-être été maladroit dans certains propos mais ça reste votre point de vue et pas celui de tout le monde. Je trouve que cette manière très agressive de lui répondre se trouve bien moins polie et maligne que la sienne n’a été légèrement maladroite. Si tous les hommes essayaient déjà de s’attarder sur le problème, ce serait déjà une grande avancée (et par pitié, arrêtez de mettre tous les hommes dans le même sac!). C’est bien trop facile de jeter la pierre au moindre faux pas. Jetez la d’abord à ceux qui n’essaient pas de comprendre le sujet parce que la situation leur paraît normal.

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    1. Qu’ils arrêtent d’essayer et qu’ils fassent.
      Dans ma petite vie j’en ai vu des centaines des mecs qui expliquent qu’ils sont féministes, que ça marche comme ça, et que pour pas être violée il faut juste envoyer les mecs chier. Bref des types qui n’ont aucune vue d’ensemble, qui ont lu trois articles de presse généraliste et se croient immergés de la science infuse sur le féminisme. C’est fa-ti-guant. J’en ai marre qu’on leur donne toute cette parole. Il faut qu’ils lisent, longuement, avant d’ouvrir leur gueule. Que je sache je me pensais pas pouvoir faire une chronique sur la robotique juste parce que je lisais Science & Vie Junior ou que je lisais de la science-fiction !
      Et on NE MET PAS TOUS LES MECS DANS LE MEC SAC, as-tu seulement lu correctement cet article ? On parle de système qui encourage/autorise des comportements, pas que tous les mecs ont tous ces comportements. Certains auronts les pires, d’autres non, et tous auront une partie de ces comportements. Bah oui, vous avez été éduqués dans une société sexiste, pas créés ex nihilo, purs et loin de toute influence. Un peu d’humilité : vous n’êtes pas parfaits, vous avez les défauts de notre société à toutes et tous, c’est juste qu’en tant que femmes on a plus envie de changer les choses parce que nous en prend cher de cet état de faits. Et du coup on fait dans la sociologie, et non dans l’analyse seule de comportements individuels comme Félix.

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    2. Totalement d’accord avec vous! Et après ça, on s’étonne du fossé qui se creuse entre les hommes et les femmes?! Un homme (qui de plus semble plutôt jeune) se fait massacrer pour avoir tenté d’apporter son soutien (qu’on peut juger peut-être maladroit mais qui a le mérite d’exister) et c’est ça le féminisme?! Quelle condescendance, c’est phénoménal! Les féministes sont nos seuls alliés? Bah, je retourne la formule à l’auteure: avec des alliés ainsi, on a pas besoin d’ennemis.

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      1. -Félix Radu a 24 ans, ça n’est pas en enfant
        -le massacrer = écrire un texte sur un blog perso, sérieusement ?
        -pour l’histoire du fossé, je vous renvoie vers mon bingo
        -c’est un article de blog, pas « le féminisme »

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      2. « se fait massacrer pour avoir tenté d’apporter son soutien« 
        Arrêtons avec l’indécence des mots.
        Ce sont les femmes qui se font massacrer chaque année.

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    3. « et par pitié, arrêtez de mettre tous les hommes dans le même sac!« 

      Bah chépas mais quand on commence à regarder sérieusement les chiffres de viols, agression sexuelles, harcèlement psychologique, ect… on est bien obligé de comprendre que c’est 99% des hommes. En Belgique c’est 8 plaintes de viol par jour (et la plupart ne porte pas plainte) donc faites le calcul. Et en 2020, 48% des hommes pensent que la victime l.a cherché.
      Sur une classe de 25 élèves de 10 ans, ce sont 4 enfants qui ont subit des agressions sur sexuelles. Donc faites aussi le calcul pour les enfants.
      Ect.
      Il y a un moment où on comprend qu’on a forcément autour de nous des potes qui ont violé. Despentes l’explique très bien dans son livre King Kong théorie.

      Merci pour ce texte si fort, si juste, si intelligent. Merci infiniment.

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      1. Cela ne vous pose pas question qu’après le mouvement #metoo aucun homme, sauf erreur de ma part, ne se soient publiquement remis en question ?

        Non. On a enchaîné avec La ligue du LOL, les affaires au Vatican, l’affaire Spingora, affaire dans le sport, politique, Milieu littéraire, ect et actuellement dans la musique classique et rap et prochainement dans l’industrie musicale. Peut être dans le milieu de la restauration?

        Autour de moi un seul homme a réfléchis de lui même sur son passé et ses relations avec les femmes : mon compagnon.
        Cela en dit long sur le système patriarcal.

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      2. Je suis quand même assez choqué de lire que vous dites bien « tous les hommes », « 99% ».
        Vous n’avez pas d’hommes dans votre vie? Votre père, votre grand-père, votre frère, votre cousin, votre neveu,.. sont tous des salauds? Des violeurs? J’espère pas.. En tout cas pas les miens.
        Vous parlez de plaintes de viols. Vous voulez connaître les statistiques de viols envers les hommes? Bah ils sont très bas, car la plupart des hommes n’osent pas porter plainte. Oui, une femme aussi peut violer un homme. Et les hommes violent également .. des hommes. Faut-il l’ignorer juste parce qu’il y a moins de cas?
        Il faut que la violence envers les femmes ET les hommes cessent! Et biensur il ne faut pas ignorer/minimer le combat des féministes, mais il faut arreter de juger les gens qui veulent juste plus d’humanité! Que ce soit un homme ou une femme.
        Je pense que Félix a été maladroit et a fait des erreurs dans son texte, mais je pense que c’est une erreur de dire que tous les hommes sont des salauds et des violeurs et qui nous veulent tous du mal. Il faut continuer le combat, mais quand même rester réaliste et juste. Il faut éduquer les garçons ET les filles. Changer le système. Nous sommes tous égaux, même si pour l’instant la société/le système d’aujourd’hui veut essayer de nous faire croire le contraire.

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  12. Depuis quand la violence éduque? Surtout concernant les causes qui prônent une égalité des droits?
    Il y a tant d’agressivité dans ce texte… c’est une première décrédibilisation, du fond par la forme. Ça n’est pas en crachant sa haine que l’on transmet des idées.
    De plus, je vous conseille de relire cet article d’un point de vue plus extérieur et critique, après avoir digéré vos sentiments. Il y a de nombreuses incohérences que je vous laisse le loisir de relever vous-même. Ce qui décrédibilise à nouveau le texte, totalement.

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    1. On en a rien à foutre de ton avis mec, si tu penses qu’on se décrédibilise alors que ce texte n’est que le fond de la pensée féministe depuis des siècles c’est que t’as rien de féministe et que tu n’as absolument pas envie d’écouter les femmes et donc de remettre en question tes privilèges.

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    2. Si on sortait vraiment la haine qu’on a depuis des années, c’est pas des mots que vous prendriez. Estimez-vous heureux que les féministes restent pacifiques.

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    3. Mccb, tu es peut-être une nouvelle personne dans le monde du féminisme « radical » sur le net / Twitter / etc., mais sache bien que contrairement à la chronique radio critiquée ici (sur la qualité de laquelle je ne me prononce pas) le but de ce genre de texte n’est pas de convaincre qui que ce soit. Il n’est pas d’être militant, il n’est pas d’être efficace, il n’est pas de toucher ou faire comprendre aux lectrices et lecteurs quoi que ce soit, il n’est pas de faire diminuer les discriminations ou de faire évoluer les mentalités. Je te laisse conjecturer quel est son but… Emilie

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      1. « Il n’est pas d’être militant, il n’est pas d’être efficace, il n’est pas de toucher ou faire comprendre aux lectrices et lecteurs quoi que ce soit »
        Sérieusement ? Son texte n’est pas militant ? Il ne touche personne, il ne fait rien comprendre ? Abuse pas, sœur ! On est sensées être dans le même bateau, je rappelle au cas où.
        Pourtant, le but de ce texte est indiqué dès les premières phrases.

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    4. « Violence », « agressivité », « haine ». Waw, tout ça pour parler d’une juste colère, de la part de quelqu’un qui en a ras-la-tasse et qui, en plus, prend la peine d’expliquer pourquoi mot à mot et phrase par phrase.
      Je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous vivez/avez vécu, mais confondre « colère » et « haine » (et violence, et agressivité) c’est grave… Bin oui, c’est plutôt cash et brutal – un peu comme dans le parallèle avec la vaisselle fait dans le texte – mais confondre ça avec de la haine???
      Et que pensez-vous des violences multiples, de l’agressivité et de la haine que subissent les femmes de par le monde, au fait?

      De plus, pour info, le tone-policing ( càd reprocher son ton, la façon de faire passer un message à quelqu’un) comme vous le faites, est reproché aux… femmes dans 90% des cas. Quand un homme s’exprime avec colère, ça passe beaucoup mieux, et même c’est valorisé (pq c’est viril, vous voyez?)

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  13. Tellement merci! Ce mec est un immense trouduc. J’ai détesté cette chronique, discours sexiste sur le fond et la forme, bien planqué derrière un pin’s « je suis féministe ». Danger au max. Et j’ai détesté voir toutes les réactions enthousiastes ensuite.
    Alors lire ta rage, ça a fait du bien à la mienne. Vraiment, merci.

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  14. Comment peut on dire d’un côté que le mec généralise et parle de LA femme et pas d’un pluriel alors que vous-même parlez des femmes comme si elle ne formait qu’une seule voix et donc réfutez également cette pluralité..
    Pour le reste y a à boire et à manger comme on dit 😀

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  15. Ahahah je ris ! Merci pour votre justesse ! C’est bon cette colère ! Et vus les commentaires, y’a bcp de gens qui n’ont pas compris, ne veulent pas comprendre et ne comprendrons jamais et c’est pas grave ! Bonne continuation et fuck le patriarcat décomplexé des petits poètes bourgeois !

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  16. Merci merci merci. Ta colère a un peu estompé la mienne, ton texte est si juste. Il me rassure aussi, j’ai été tentée par la compassion avant d’être emportée par la colère et je n’ai meme pas pu finir la vidéo. Alors encore merci!

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  17. Une tuerie ce texte, presque trop gentil à mon goût !
    Le mec nous lache tous les arguments antifeministes tout en prétendant vouloir soutenir la cause, nique le boulot de toutes les féministes qui galèrent à se faire entendre, chouine parce que les féminisme sont pas assez gentilles à son goût avec ses copains, bref le mec nous crache à la gueule et il faudrait encore ménager son petit ego fragile.
    Il est nulle part, il a fait absolument zéro taf, il piétine le taf des autres, mais il réclame tranquille son cookie la larme à l’œil !
    Des baffes, c’est tout.

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  18. MERCI pour cet article si juste !!!
    J’ai été interloquée par ce ramassis de conneries et mes amis hommes véritables alliés aussi d’ailleurs.
    Et la phrase d’Aragon, mais en plus elle dit quand même en substance que la femme existe pour qui ? Pour l’homme enfin ! Fichtre!
    Franchement ce type de discours hypocrites sont les pires ….

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  19. Merci pour cet article absolument génial ❤️ C’est un parfait résumé de ce qui ne va pas avec ce genre de discours/comportements. Ça fait vraiment plaisir à lire, ça résonne tellement. Merci encore 💕

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  20. Le fond est très bon, la forme est super acide…
    Ca me fait penser au débat végan vs mangeur de viande qui essaye de défendre leur point de vue en clashant l’autre personne. En pensant que ca va lui faire rallier la cause. Much wow
    Please plus d’empathie et de pédagogie.

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    1. Deuxième paragraphe :
      « Donc j’écris tout de même, pas pour la pédagogie, pas pour le plaisir de répéter, pas pour convaincre, moi ce qui me reste à sortir, c’est de la colère. »
      Y’a plein d’autres ressources sur internet pour s’éduquer, cet article n’en fais pas partie. Il est pas là pour « rallier à la cause » comme tu dis, il est là pour exprimer la colère de toute une vie face à des gens qui la minimisent. Tu peux pas juste demander de la pédagogie sur une publication qui mentionne clairement que c’est pas le but, c’est comme aller chez Häagen-Dazs et se plaindre qu’on n’y serve pas de Big Mac.

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      1. Au risque d’être hors sujet… Aurais-tu, éventuellement, des ressources à recommander ? Des auteures à partager ? J’essaie de m’éduquer au mieux

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  21. B.O.F… Cette raillerie fustige un être qui semble à priori bienveillant mais le préjugé féministe suppose d’emblée qu’il est mauvais (excusez le c’est un homme qui pense comme un homme et il devrait s’éduquer à penser comme une femme ???)… Gardez votre colère, votre rage pour ceux qui la méritent( il y en a déjà tellement !), et remerciez tous ceux qui défendent les droits et le respect de l’humain qu’il soit homme OU femme…

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  22. Absolument pas d’accord avec votre article. Vous semblez plutôt irritée sur le la forme que sur le fond. Vous réinterprétez chacune de ses phrases de manière complétement fausse, agressive et disproportionnée. Arrêtons de toujours nous poser en victime. Je ne suis pas fan du style de Monsieur Radu mais je n’ai franchement pas été choquée du contenu de cette chronique.

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  23. Rhô, énorme merci pour cette analyse. J’étais vraiment très mal à l’aise en écoutant sa chronique. J’ai pu partager ton article, du coup, à mon entourage (pseudo) féministe (mais en fait réac hein) qui se gargarisait dessus.

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  24. Ohhh comme ça fait du bien d’entendre ce genre de réponse à des discours sexistes ! ❤ Merci !!

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